Infinite Undiscovery

C'était agréable. Kiriya se rapprocha un peu plus d'Edward, refermant ses doigts sur son vêtement.

-Il n'y a pas de raisons...

Sa voix était presque éteinte. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi bien, et surtout, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été avec quelqu'un de cette façon. Il en avait presque oublié la sensation.

Kiriya émit un léger soupir de fatigue, à présent, il se sentait lourd, et avait l'impression de s'enfoncer dans la chaleur de leur corps comme dans du coton. C'était une impression étrange, mais pas désagréable.

-Tu ne pars pas, hein...

Au départ, Kiriya avait considéré Edward, même inconsciemment, seulement comme une sorte de substitut pour ce qu'il pensait ne jamais avoir. Mais maintenant, il avait prit de plus en plus de place dans son esprit, et Kiriya semblait avoir vraiment besoin de lui.

Il ne savait pas pourquoi il se sentait si bien avec lui. Peut être parce qu'il savait que son comportement ne prêterait pas à conséquence, qu'il pouvait faire ce dont il avait envie, comme maintenant. Kiriya avait mal jugé Edward la première fois, sa dureté n'était qu'une façade.

Il remonta sa main dans ses cheveux, voyageant jusqu'à sa joue puis dans son cou.
- Je ne vais nullepart. Eh puis, de toute façon, c'est ma chambre aussi.
Leurs têtes étant plus rapprochée l'une de l'autre, il lui murmurait presque à l'oreille.
- Tu peux t'endormir, je reste avec toi.

Lui n'allait probablement pas dormir de la nuit avec les idées qu'il avait en tête en ce moment. Kiriya avait remué et s'était d'avantage rapproché. Cette bouffée de chaleur commençait à l'électriser, réveillant des envies qui n'avaient pas surgit depuis longtemps.

Il devait calmer ses pensées... Et le seul moyen qu'il avait trouvé c'était d'attendre que Kiriya s'endorme pour le repousser sur le côté le temps de se ressaisir.

Il ne comptait pas le laisser seul, mais au moins, reprendre des distances pour se refroidir les sens.

-Ya interêt...

Kiriya n'avait toujours pas rouverts les yeux. Il se sentait glisser de plus en plus vers le sommeil, mais il lui semblait qu'il n'allait jamais s'endormir.

Il attrapa la main qui s'était logée dans son cou et entremêla ses doigts à ceux d'Edward. Tout étais si embrouillé dans sa tête, ça se mélangeait sans cesse.

Approchant leurs mains de ses lèvres, il mordilla légèrement l'index d'Edward et rouvrit les yeux un bref instant.

-Je te découpe, sinon.

Il eut un rapide sourire en coin avant de refermer les yeux. Cette fois, il comptait bien s'endormir.

Edward se sentit un peu mal à l'aise. À l'instant, il avait pensé prendre des distances et au même moment Kiriya avait insisté pour qu'il reste en le menaçant. Avec le regard qu'il lui avait lancé, il avait l'impression que le blond s'était remis de son ivresse. Il commençait à sérieusement regretter d'avoir décidé de rester...

Comme si cela n'était pas déjà suffisamment difficile pour lui, Kiriya jouait les agaces en venant lui mordiller sensuellement l'index. Le brun allait perdre la tête s'il continuait. S'il y avait une suite approfondi à ces petites provocations et qu'il n'avait pas besoin de se retenir, il n'y aurait pas vu d'inconvénients.

Mais comme ce n'était pas le cas, il ne répondit pas et préfèra faire semblant d'avoir envie de dormir pour inciter l'autre à en faire autant...

Aucun signe de vie n'émanant de son voisin, Kiriya décida de s'abandonner au sommeil. Sa tête était tellement lourde qu'il lui semblait que son cou allait rompre s'il tentait de se relever. Gardant la main d'Edward dans la sienne, il tâcha de s'endormir.

Ça ne lui prit que quelques instants. Son esprit embrumé ne demandait qu'à s'éteindre. Il était tellement fatigué. Même si c'était plus nerveusement que physiquement. Cela faisait à peine trois jours qu'il était sorti de sa forêt, et il ne savait déjà plus ce que signifiait ses sentiments.

Il fit un tas de rêves étranges, vaguement inquiétant, dont la signification lui échappait totalement. Mais il était certain que dans tous, la même personne était toujours présente.

Lorsqu'il sentit que Kiriya dormait, il ouvrit les yeux pour s'en assurer. Il préfèra le tester, puisqu'il ne faisait aucun bruit en dormant. Il remua légèrement, se demandant s'il allait réagir mais rien ne se produit.

Doucement il se glissa sur le côté, repoussant le corps inerte de Kiriya pour se retrouver enfin séparé de lui. Il attendit avant de se relever, il préfèrait éviter les mouvements brusques.

Il se mit debout et soupira de soulagement en se sachant libéré. Il alla vers la fenêtre et l'ouvrit pour prendre une bouffée d'air frais. Il n'y avait pas plus frais que l'air glacial de Kolton.

Comme il faisait plutôt froid, il ne la laissa pas bien longtemps ouverte sous peine de refroidir la chambre et de réveiller Kiriya. Et il s'imaginait déjà la scène si le blond s'apercevait qu'il n'était plus là.

Une fois refermée, il revint vers le lit, un peu plus détendu. Toutes les idées qu'ils avaient eut s'étaient envolés. Il décida alors de se rallonger et de dormir à son tour. Edward était plus épuisée physiquement que nerveusement, contrairement à Kiriya.

Les autres membres du groupe avaient tous rejoint leur chambre à l'heure qu'il était et dormait probablement déjà profondément.

Kiriya se réveilla en sursaut. Il ne se souvenait plus de la raison, mais cela ne devait pas être très agréable. Il faisait encore nuit, et la chambre était totalement silencieuse. Un coup d'œil à son côté lui appris qu'Edward était toujours là. Il semblait profondément endormit. Kiriya le contempla quelques instant avant de se lever, étirant ses bras au dessus de sa tête.

S'étant levé trop brusquement, un léger vertige le prit et il du s'appuyer au mur. Sa tête était lourde, sa bouche pâteuse, et il avait un goût atroce sur la langue. Quelle idée de boire autant...

Kiriya quitta le mur en défaisant légèrement le col de son vêtement. Il faisait vraiment trop chaud, dans cette chambre.

Il ouvrit la porte en faisant le moins de bruit possible et la referma doucement derrière lui. Une fois dans le couloir désert, il s'assura que tout était silencieux pour descendre. Il avait envie de sortir, même s'il faisait bien trop froid dehors. Cette sensation d'étouffement ne le quittait pas et il avait besoin d'air.

Kiriya quitta l'auberge en frissonnant, et s'adossa au mur glacé. Il respirait déjà mieux. En repensant à la soirée, il avait vraiment l'impression d'avoir mal agi, surtout envers Edward. En fin de compte, il ne faisait que se servir de lui pour se sentir mieux, sans faire attention à ce que lui pouvait bien penser. Même si ce n'était pas tellement son style, il faudrait peut être qu'il s'excuse.

Kiriya émit un profond soupir et observa le nuage de vapeur disparaitre dans l'air. Il faisait vraiment froid.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda une voix très familière qui fut confirmé lorsque le jeune homme passa l'encadrement de la porte.

C'était Sigmund. Il avait entendu les pas dans le couloir et l'avait suivi jusqu'ici. Épris de son malaise, Kiriya ne l'avait sans doute pas remarqué. Pourtant, Sigmund ne s'était pas montré si discret.

Il se rapprocha en le fixant, gardant la tête droite, ayant toujours l'air supérieur et fier.
Il ne le faisait pas exprès, c'était dans sa nature et dans son sang royale.
Royale...?

Sigmund chercha quoi lui dire. Il avait plusieurs idées en tête mais il n'arrivait pas à se décider, n'ayant pas envie de venir tout gâcher ou encore le faire fuir. Il se contenta de rester silencieux et de l'observer. Dans son observation, le teint de Kiriya lui semblait plus pâle que d'habitude... Voir même maladif. C'était surement les derniers effets de l'alcool.

-Je... ne me sens pas très bien.

Kiriya avait sursauté à son arrivée. Il ne pensait pas être aussi nerveux, mais il ne pensait pas non plus le trouver là à cette heure.

-Et toi, qu'est ce que tu fais là ?

Il évitait de le regarder en face, ne sachant pas trop quelle attitude adopter. Leur dernier échange n'avait pas été des plus amical, et il se sentait mal à l'aise.

Le mur dans son dos était glacé, mais cela lui faisait du bien. Ses jambes le portaient à peine et il avait tellement mal à la tête. Il n'était même pas sur d'avoir totalement dessaoulé.

Kiriya se laissa glisser le long du mur et se retrouva accroupi, les mains posées sur les genoux. Il ne se sentait vraiment pas bien.

-Je ne vais pas m'évanouir mais presque. Je crois que j'ai trop bu. Ha.

Il lança un coup d'œil à Sigmund, se disant qu'il devait le trouver bien pitoyable. Mais après tout, qu'est ce qu'il avait à perdre de plus... Leur relation était déjà bien mal en point, alors, ça ne ferait pas grande différence.

Sigmund fit quelques pas dans sa direction et s'accroupit au près de lui.
- Je n'arrivais pas à fermer l'oeil.

C'était la vérité mais il n'avait pas précisé la raison pour laquelle il n'arrivait pas à se détendre. En fait, il savait que Kiriya était en compagnie d'Edward et il s'était imaginé des choses en les sachant proches.

Bien entendu, il préfèrait éviter de lui faire part de la jalousie qu'il ressentait, se trouvant ridicule d'éprouver un tel sentiment.

- Tu vas tomber malade. Laisse moi t'aider.

Il se releva et se pencha pour aider Kiriya à se remettre debout. Il ne pouvait pas rester là, même si Kiriya se sentait bouillant. Le très grand contraste entre les températures allaient résulter en une fièvre.

Kiriya eut un léger sourire en coin.

-Ce n'est vraiment pas le moment, hein...

Il aggripa Sigmund pour se remettre debout, et resta un instant immobile, prit de vertige comme à chaques fois qu'il se levait trop brusquement. Il était si proche de lui qu'il pouvait sentir sa respiration glacée sur sa peau.

Le sourire revint sur ses lèvres et il releva la tête, les yeux brillants.

-Pourquoi tu es si gentil, tout à coup ?

Ses cheveux lui retombait sur le visage et ils les coinça derrière son oreille d'un geste agacé.

-Non, en fait, je veux pas le savoir.

Kiriya ne voulait pas s'entendre dire qu'il ralentirait tout le monde s'il tombait malade. Alors il préféra s'imaginer que Sigmund se préoccupait vraiment de lui et se dit qu'il était encore plus bourré que prévu.

Il contempla un instant le visage de Sigmund en silence. Dans la faible lumière, il lui paraissait tellement jeune. Kiriya leva lentement le bras et tira sur son col pour l'approcher de lui, et il l'embrassa, avant de laisser retomber sa tête sur sa poitrine.

-On est quitte, maintenant. Si tu pouvais me ramener à ma chambre, se serait vraiment bien, avant que je ne m'endorme sur place.

Sigmund ne su pas quoi lui répondre et fut plutôt soulagé de le voir abandonner sa question. Il ne se rappelait pas de s'être montré disagréable envers lui. Et s'il en avait donné l'impression ça n'avait pas été voulu.

Il le tint suffisamment près pour avoir le contrôle sur lui, question qu'il ne lui glisse pas des mains et c'est à ce moment là qu'il eut un retour de baiser. Il avait été évidemment surpris par le geste pour deux raisons : Le moment était drôlement choisi et il le croyait amoureux d'Edward.

Il ne put empêcher un sourire de naître à ses lèvres suite au baiser. Oubliant à nouveau les restrictions qu'il s'était donné. Pour une raison qu'il n'avait pas encore dévoilé aux autres, il avait décidé de se priver d'envies personnelles, s'obligeant à s'en tenir uniquement à sa mission.

Ses envies devenaient plus fortes que sa raison...

Il se ressaisit et prit Kiriya dans ses bras, le portant jusqu'à l'étage.
Il s'arrêta devant sa propre chambre dont la porte était restée entre-ouverte.
- Tu viens dans la mienne.
Dit-il sous un ton qui sonnait presque comme un ordre.

Il poussa la porte avec son pied et entra...

Lorsqu'il était passé devant sa porte sans s'arrêter, Kiriya avait faillit faire une remarque mais il l'avait ravalée quand Sigmund était entrée dans sa propre chambre. Sa voix était tellement autoritaire qu'il n'émit qu'un léger bruit de surprise et se laissa emporter.

La chambre de Sigmund était sur le même modèle que celle qu'il partageait avec Edward. Kiriya nota inconsciemment que, contrairement à la dernière fois, Michelle n'était pas dans les parages. Ils étaient totalement seuls, et le jeune homme sentit comme un léger malaise. Quelque part au fond, il avait comme une sensation de danger. Ce n'était pas une bonne idée. Mais il chassa cette impression bien vite et se détacha de Sigmund, faisant quelques pas vers le lit avant de s'assoir dessus.

Kiriya pencha légèrement la tête, considérant le libérateur en silence. Puis il se laissa doucement tomber en arrière, se retrouvant à demi allongé, les pieds pendants par dessus le matelas. La faiblesse qu'il avait ressenti plutôt s'était dissipée mais il se sentait toujours aussi fatigué.

-Et maintenant, que fait-on ?

Sigmund verrouilla la porte pour être certain de ne pas être surpris par Michelle. Elle avait acceptée gentiment de le laisser se reposer seul pour la nuit puisqu'il ne se sentait pas très bien.
Il ne lui avait pas raconté la raison mais elle avait eu de légers soupçons.

Kiriya lui demandait ce qu'ils allaient faire et Sigmund lui fit d'abord face avant de lui répondre.
- Discuter... Dit-il sans donner plus de précision.
Son armure était posée sur une chaise. Il ne portait que ses vêtements rouges qu'il avait du remettre avant de sortir pour aller chercher Kiriya. Il entreprit de les retirer à nouveau sans la moindre gêne, dévoilant son torse marqué de quelques petites cicatrices des combats qu'il avaient mené. Lorsqu'il eut terminé, il ne restait plus que ses pantalons.

Il se rapprocha du lit et grimpa lentement sur le matelas. Il se pencha sur Kiriya jusqu'à ce que leurs visages soit suffisamment prêt sentir leur souffle. Dans cette position, il ne fit que l'observer un instant.
Le pendantif de Sigmund pendait de son cou et il était suffisamment long pour venir toucher Kiriya.
- Discuter de nous... Précisa-t-il finalement.

(hrp : j'avais tout fini et j'ai fais une mauvaise manip et ça a disparu POURQUOI J'AVAIS PAS ENREGISTRE ?? je me fais le même coup tout le temps x.x je vais réécrire mais ce sera sans doute moins bien -__-; )

-De nous ? Qu'est ce qu'il y a dire sur nous ?

Kiriya fixait le visage de Sigmund, ses yeux plantés dans les siens. Sigmund était tellement près de lui qu'il pouvait sentir l'odeur de sa peau et son souffle sur la sienne. Il attrapa le pendentif qui jouait dans son cou et tira doucement sur la chaine, attirant Sigmund encore plus près de lui.

-Je n'ai pas tellement envie de parler.

Il eut un sourire presque narquois, et relâcha le bijoux avant de détourner la tête. Il n'était pas sur qu'aller plus loin était une bonne idée. Après tout, il ne savait pas ce que cherchait Sigmund, même si ça lui paraissait plutôt évident. Mais toute sa belle assurance n'était qu'une façade, au fond, il était tellement confus qu'il n'arrivait plus à aligner deux pensées correctes.

Quand Sigmund s'était déshabillé, il n'avait pas pu empêcher son attention de dériver du plafond et il l'avait longuement détaillé. Sigmund était vraiment beau. Et maintenant qu'il se tenait ainsi au-dessus de lui, Kiriya était vraiment troublé. Sa main gauche se crispa sur le draps et il reposa ses yeux sur Sigmund.

-On se connait à peine...

Sa voix s'était faite presque inaudible. Il était tellement maladroit.

Contrairement à Kiriya, Sigmund se sentait toujours en contrôle. Il avait eu sa part d'expérience dans les moments intimes comme celui-ci. Ce qui expliquait aussi pourquoi toutes les avances de Michelle n'avait pas eu d'effet sur lui.

Lorsque Kiriya tira sur son pendantif, le forçant à se rapprocher, il fut très tenté, interprêtant le geste comme s'il s'agissait d'une invitation à aller plus loin. Mais ses paroles allaient en contradiction et il préfèra se retenir, n'ayant pas l'intention de le brusqué. Par contre, agace comme il l'était, le blond aurait eu tout ce qu'il méritait si Sigmund en avait décidé autrement.

Quand Sigmund avait parler de discuter, il avait sous-entendu qu'il y avait d'autres façon de communiquer et que la discussion aurait été plus gestuelle que verbale. Il savait que Kiriya avait saisit son point mais qu'il ne voulait simplement pas le montrer, fuyant face à la situation pour forcer le brun à lui courrir après. Et même si Sigmund en était parfaitement conscient, il se laissait prendre au jeu.

- C'est vrai, on ne se connaît pas...
Il dirigea l'une de ses mains vers sa joue et la fit descendre jusqu'à son cou. Sa peau était tellement douce, tout à fait comme celle d'une femme. Il retira sa main, s'en servant de nouveau comme appuie et pencha sa tête, allant baiser délicatement le cou de Kiriya. Il remonta ses lèvres à son oreille et murmura.

- Dépêchons-nous de commencer alors.

Kiriya ferma les yeux et retint un soupir. Maintenant qu'ils y étaient, il se rendait compte que c'était ce qu'il attendait depuis des lustres, peut être même depuis la première fois que le libérateur lui avait adressé la parole. Il avait toujours été terriblement attiré par Sigmund, il était juste trop lâche pour le reconnaitre.

Il n'ajouta rien aux paroles de Sigmund, c'était inutile. Il agrippa les épaules du libérateur et l'embrassa encore, sur les lèvres, puis dans le creux du cou, où il le mordilla légèrement. Kiriya avait l'impression qu'il ne pourrait jamais avoir assez de Sigmund. Il lui semblait se noyer dans son odeur et sa chaleur, et qu'il aurait du le manger tout entier pour se sentir enfin satisfait. Mais c'était légèrement impossible à faire, et il y avait un tout autre moyen.

La chaleur de l'alcool et de l'excitation commençait à lui monter au visage et Kiriya se sentait rouge et brûlant. Il tira sur les pans de ses vêtements, lançant à Sigmund un regard équivoque. Ils le gênaient.

Edward s'était éveillé depuis peu, il s'était mis à la recherche de Kiriya, croyant qu'il était allé prendre l'air. Il se sentait désigné pour prendre soin de lui et comptait resté fidèle à sa tâche. Silencieusement, il franchit le couloir mais alors qu'il allait descendre les marches, il entendit des voix venant de l'une des chambres. Il revint alors sur ses pas et se concentra sur les voix qui s'échangeaient quelques petits dialogues discret et il les reconnu.

Il se sentait soudainement très mal à l'aise et commençait à s'imaginer des choses. Un gémissement vint confirmé qu'il n'avait pas tord et nourrit une certaine colère qui le poussa à partir brusquement. Son Lunaglyph se mit à scintiller lui brûlant la main. Il réagissait aux émotions d'Edward mais normalement, ce n'était pas aussi sévère. Il devait y avoir une raison.
- Argh saleté...

Sans vraiment réfléchir, le brun se dirigea vers l'extérieur, et dès qu'il mit les pieds dehors, son regard se fixa sur le ciel. Une pluie de lumières commençait tout juste à tomber. Cette pluie avait pour effet d'amplifier les pouvoirs des humains bénit par un Lunaglyph.

Edward possédait déjà un pouvoir immense et lorsque ce pouvoir excèdait sa limite, il n'avait plus aucun contrôle.

Il se serait mis à l'abrit mais il était déjà trop tard. Dans son état actuel, il ne lui suffisait que de quelques secondes d'exposition.
Un aura noir commençait à l'entourer alors que deux grandes ailes se formait derrière lui. Il tomba à genou et aggripa son visage qui commençait à changer. Sa peau noircissait, ses yeux devenaient lumineux et rouge et un large sourire démoniaque étira exagérément ses lèvres.
- Heehee hahah hahaha !
Après quelques secondes, il était déjà métamorphosé.

Sigmund ressentit l'aura et s'alerta aussitôt. Il se glissa rapidement hors du lit et enfila aussitôt ses vêtements. L'armure lui serait utile.
- Il se passe quelque chose. Dit-il en jetant un regard sur Kiriya.
Dans ce moment critique, il n'affichait pas la déception qu'il ressentait.

Sans donner plus de détails à Kiriya il quitta la chambre. Les autres s'étaient alerté également se ruant tous ensemble vers l'extérieur. Des cris provenait des ruelles et c'était probablement les gardes de nuit. Ils étaient face à une force qui les dépassaient. Même Sigmund et son groupe allait avoir des problèmes.

Edward s'amusait à terroriser les citoyens, ayant déjà parcourut une bonne partie de la ville. Ils devaient le retrouver maintenant...

La pluie continuait de tomber et de petites ailes lumineuses se formèrent dans le dos de la plupart des membres du groupe. Étrangement, Sigmund n'en possédait pas... Capell non plus d'ailleurs.

- Q-Qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un peut m'expliquer ? Demanda Capell qui se sentait un peu à part.
Ils lui auraient répondu s'ils savaient eux-même ce qui se passait...